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2 août 2017

La Ligue canadienne de football limite le nombre de reprises vidéo

TORONTO – En vertu de changements au processus de reprises vidéo approuvés hier soir par la Ligue canadienne de football (LCF), les entraîneurs du circuit ne pourront désormais contester qu’une décision par match.

« Nous avons un produit exceptionnel. Et nous sommes particulièrement choyés, cette année, puisque nos athlètes d’élite nous offrent des jeux incroyables, des matchs serrés, et même des remontées extraordinaires. Plus de points sont marqués, le nombre de pénalités a diminué, et les parties durent moins longtemps. La dernière chose que nous souhaitons, c’est qu’un obstacle artificiel empêche nos partisans d’apprécier le tout », a indiqué le commissaire de la LCF, Randy Ambrosie.

« Malheureusement, c’est actuellement le cas avec notre processus de reprises vidéo. Il avait été mis en place pour corriger des erreurs flagrantes et indiscutables pouvant influencer le dénouement d’une partie. Cependant, il n’est plus utilisé de cette manière. Trop de contestations et de reprises vidéo perturbent le déroulement de nos rencontres. Les entraîneurs, de manière compréhensible puisqu’ils ont la pression de gagner, l’utilisent pour obtenir un avantage. Les partisans m’ont clairement mentionné qu’ils souhaitaient que quelque chose soit fait, et c’est pour cette raison que nous procédons à un changement. »

Le changement est effectif à partir de maintenant.

Auparavant, chaque équipe bénéficiait de deux contestations par match, et une équipe pouvait en obtenir une troisième, advenant que son entraîneur ait eu gain de cause lors de ses deux premières. Dorénavant, les clubs disposeront d’une seule contestation par match, et devront toujours avoir un temps d’arrêt pour contester une décision. Et s’ils n’obtiennent pas gain de cause, ils perdront, comme c’était déjà le cas, leur temps d’arrêt.

Ambrosie a exigé une évaluation du processus de reprises vidéo à la suite de sa plus récente visite des stades de la LCF la fin de semaine dernière. La proposition qui a découlé de cette évaluation, soit de limiter les entraîneurs à une seule contestation par match, a été approuvée, hier soir, lors d’une série d’appels avec le comité de compétition du circuit, les présidents des équipes et les principaux gouverneurs de la Ligue.

« Nous tous à la LCF voulons que nos joueurs sachent que nous tenons à mettre de l’avant leurs habiletés exceptionnelles et toute l’action qui se déroule sur le terrain », a dit Ambrosie. « Nous voulons aussi que les partisans sachent que nous faisons tout ce que nous pouvons pour leur offrir la meilleure expérience possible. »